Tout savoir sur l’impôt sur les sociétés (IS)
Vous êtes à la recherche d’informations sur l’impôt sur les sociétés (IS) ? Découvrez tout ce qu'il y a à savoir sur cet impôt !
Le secteur du bâtiment est soumis à de fortes contraintes : prix des matériaux inflexibles, planification de chantiers soumise à de nombreux aléas, compétences métiers diverses et parfois pointues, etc. Un calcul et une estimation au plus juste de la main d’œuvre devient alors capital pour se prémunir des imprévus et assurer la bonne rentabilité de l’entreprise.
Les aléas sont par définition imprévisibles, ce qui peut rapidement compliquer le travail du conducteur de travaux ou du chef de chantier. Afin de limiter leurs effets de bord, il est important de partir d’une bonne base de travail. Voici quelques définitions afin de comprendre les bases du calcul de la main d’œuvre.
Le coût salarial direct correspond aux salaires que vous payez à vos salariés en fonction de leur activité. Il est aussi parfois appelé le taux de base.
Le coût salarial indirect correspond aux coûts de chaque salarié en dehors de son salaire horaire. Sont notamment concernés les charges sociales, les assurances, les congés payés et indemnités maladie, la formation et les autres avantages sociaux.
Le coût salarial total correspond à la somme des coûts salariaux directs et indirects. Il peut-être exprimé de manière annuelle ou mensuelle, en suivant la formule de calcul suivante :
Coût salarial total = salaire net + charges salariales + charges patronales + autres charges (avantages sociaux…).
Aussi appelé coût salarial horaire, il correspond au coût salarial total, exprimé sur une heure de travail.
Son calcul se base généralement sur le coût salarial total annuel, mais vous pouvez également le calculer sur une base mensuelle.
Voici la formule à suivre dans le cas d’un calcul sur l’annuel :
Taux horaire = Coût salarial total annuel / nombre total d’heures de travail annuel
Il vous faudra calculer le nombre d’heures de travail annuel. Pensez à déduire les journées non travaillées (formations, absences, congés…)
Nombre total d’heures travaillées = (nombre moyen d’heures travaillées par jour x nombre moyen de jours travaillés par semaines x 52 semaines) – nombre d’heures moyen d’absences
Bien évidemment, tous ces calculs ne suffiront pas à assurer votre rentabilité. Ils constituent la base de travail pour définir vos prix de main d’œuvre. Il vous faudra ensuite y ajouter votre marge bénéficiaire. 2 possibilités pour calculer votre prix de vente de main d’œuvre :
Prix de vente horaire = coût salarial horaire x coefficient de marge bénéficiaire
ou
coût salarial horaire + marge bénéficiaire en montant
Le coût du salaire est donc la base de tous les calculs de main d’œuvre. Mais une question se pose : comment déterminer le salaire de vos employés du BTP ?
Bien sûr, comme dans tous domaines, certains métiers demandent des compétences et des expertises plus pointues, ils seront donc logiquement plus rémunérés.
Il existe des grilles de salaires des prix moyens pratiqués par les professionnels du bâtiment sur lesquels se baser pour commencer. Si vous en avez la possibilité, nous vous conseillons aussi de vous reposer sur l’expérience de votre chef de chantier ou de votre conducteur de travaux.
Vous avez maintenant la bonne méthode pour déterminer le prix de vente de votre main d’œuvre. Mais, même si la base est bonne, elle n’assure pas pour autant votre rentabilité. Vous aurez beau vendre votre main d’œuvre au bon prix, si l’estimation du volume d’heures nécessaire pour vos chantiers est inexacte, le déficit pourra tout de même arriver.
Afin de fiabiliser vos chiffrages, vous pouvez utiliser un facteur de temps pour vos ouvrages.
Dans un premier temps, il vous faudra définir le facteur temps pour chaque ouvrage. Il correspond au temps moyen passé par un ouvrier pour la réalisation de l’ouvrage.
Par exemple : pour monter 1m2 de mur en parpaing, il faudra 1h de temps pour un ouvrier.
Vous pouvez ensuite utiliser cette donnée pour calculer la durée nécessaire en fonction de votre main d’œuvre disponible.
Par exemple : pour monter 10m2 de mur, il faudra au total 10h de temps pour un ouvrier. Si l’équipe est composée de 2 ouvriers, le temps total est divisé par le nombre d’ouvriers disponibles, soit un temps total de 5h de travail à deux.
Vous pouvez ensuite déterminer le temps total nécessaire pour la réalisation de l’ouvrage dans le cadre de votre chantier, en utilisant cette formule :
Temps total nécessaire = (temps moyen de base de l’ouvrage x quantité totale de l’ouvrage) / nombre d’ouvriers
Par exemple : j’ai 100m2 de mur à monter, avec 2 ouvriers
(1h de temps pour 1m2 x 100m2 total à monter) / 2 ouvriers = 50h nécessaires
Vous savez donc maintenant qu’il faudra compter 50h de main d’œuvre dans votre planification de chantier.
Ces calculs peuvent sembler barbares mais ils sont essentiels pour assurer la bonne rentabilité de vos chantiers. Nous vous conseillons d’y consacrer le temps nécessaire, vous vous rendrez vite compte qu’il s’agit d’un investissement fructueux. En effet, une fois votre base de main d’œuvre bien établie, vous gagnerez un temps précieux dans le chiffrage de vos devis, tout en sécurisant votre rentabilité. Sachez également que des solutions de gestion peuvent simplifier ces calculs.
L’estimation et le chiffrage ont bien entendu une importance capitale, mais ils ne composent que la moitié de l’équation. En effet, vos chantiers sont soumis à de nombreux aléas, que la meilleure des estimations ne pourra pas toujours prévoir. Il se peut qu’en cours de route, des événements viennent entamer votre marge bénéficiaire. Nous vous conseillons donc d’apporter un soin particulier au suivi de vos chantiers, afin de pouvoir réagir immédiatement et réajuster si nécessaire.
Vous êtes perdu dans la facturation de vos activités BTP ? Pas de panique, on vous dit tout dans notre bible de la facturation !
Vous êtes à la recherche d’informations sur l’impôt sur les sociétés (IS) ? Découvrez tout ce qu'il y a à savoir sur cet impôt !
Le compte de résultat, véritable baromètre de l’activité d’une entreprise, est un pilier de la comptabilité. Décryptons 3 points pour son utilisation efficace.