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Définition

Comptabilité générale

La comptabilité générale se définit comme le traitement des flux financiers en provenance et à destination de l’entreprise, en données exploitables. Une fois centralisées dans un logiciel de gestion, les données financières apportent de la visibilité sur l’activité et l’état de santé de l’entreprise.

Comment définir la comptabilité générale ?

La comptabilité générale se définit comme le suivi financier d’une entreprise. Toutes les organisations ont pour obligation de renseigner par date et par nature, les flux entrants et sortants de l’entreprise. Composée de règles strictes, la comptabilité générale doit être renseignée suivant les normes fixées légalement par le code du commerce. Sa forme est également très encadrée et doit suivre une nomenclature inscrite dans le plan comptable général (PCG).

Quel est le rôle de la comptabilité générale ?

La comptabilité joue un rôle stratégique dans la gestion de l’entreprise. Elle donne des indications sur la stabilité financière de l’entreprise : trésorerie, bénéfice ou perte, capacité d’investissement, etc.

La comptabilité générale permet également de dresser la comptabilité analytique de l’entreprise. Cette dernière a pour but d’analyser l’activité financière en profondeur et par poste de dépense.

Avec son orientation stratégique, la comptabilité analytique permet aux dirigeants d’entreprises et aux experts-comptables d’étudier l’ensemble des dépenses par produit/activité et de prendre des décisions précises.

Quels sont les 10 principes de comptabilité ?

La comptabilité française est régie par 10 grands principes fondamentaux, chaque entreprise doit suivre ces 10 principes afin de maintenir une comptabilité complète et conforme.

1. Le principe de continuité d’exploitation

Cela induit que lors de la clôture d’un exercice comptable, l’entreprise reconduira son activité pour un nouvel exercice.

2. Le principe d’indépendance

Il est question ici de déclarer l’ensemble des transactions sur l’exercice en cours afin de gagner en transparence et ne pas facturer deux fois ses clients.

3. Le principe des coûts historiques

Ce principe implique de remplir la valeur des biens lors de leurs acquisitions. À leur prix d’achat pour les biens et services, à la valeur d’usage pour les bien acquis gratuitement et à la valeur de production pour les produits créer.

4. Le principe de prudence

Il est l’un des plus importants, Il présente l’importance pour une entreprise de tenir compte :

  • Qu’un événement qui engendre une baisse de la valeur patrimoniale de l’organisation doit être pris en compte dans les écritures comptable,
  • Qu’un événement susceptible d’augmenter la valeur patrimoniale ne peut être enregistré comptablement.

Autrement dit, l’entreprise doit inscrire les possibilités de perte de valeur directement dans ses écritures comptables mais à l’inverse, les éventuelles augmentations ne pourront être inscrites que lorsqu’elles seront définitivement acquises.

5. Le principe de permanence des méthodes

L’entreprise doit garder la même méthode de gestion comptable durant l’ensemble de ses exercices afin de faciliter la comparaison entre ces derniers.

6. Le principe d’importance relative

L’entreprise a pour obligation de partager à l’ensemble des personnes qui en font la demande, les informations et les événements qui ont un impact sur les comptes annuels de l’entreprise. La transparence implique que tout le monde est en droit de savoir, l’Etat et les administrations sont principalement intéressés mais l’entreprise doit le communiquer à toute personne souhaitant en prendre connaissance.

7. Le principe de non-compensation

Pour des raisons de transparence, l’entreprise ne peut fusionner plusieurs opérations afin d’obtenir un solde unique, elle se doit de rentrer chaque opération indépendamment des autres.

8. Le principe de bonne information

Les entreprises françaises doivent proposer un bilan comptable correspondant aux normes françaises, européennes et internationales.

9. Le principe comptable de prééminence de la réalité sur l'apparence

Le principe de prééminence de la réalité sous-entend que le fond à la priorité sur la forme. Si l’entreprise fait face à une opération complexe, elle ne doit pas se baser uniquement sur sa forme juridique mais approfondir pour déceler la réalité économique et financière derrière l’opération.

Par exemple : Si l’entreprise loue un actif en crédit-bail, il n’appartient pas juridiquement à l’organisation, mais qu’elle utilise l’actif pour ses activités économiques. Il est légitime pour l’entreprise de comptabiliser l’opération comme si l’actif lui appartenait.

10. Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture

L’entreprise doit fournir un bilan d’ouverture d’exercice comptable correspondant au bilan de clôture de l’exercice précédent.

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